Moleriae,

une association engagée pour la préservation des sites historiques liés à l’activité meulière. Elle valorise et promeut ce patrimoine culturel et humain.

Nos quatre

champs d’action

• Valoriser la meule et susciter la curiosité de tous

La meule est le véritable cœur du moulin. Sans cette pierre et sa mise en mouvement, l’homme n’aurait jamais pu aiguiser, écraser, moudre, presser. Notre alimentation ne serait peut-être pas ce qu’elle est aujourd’hui.
La meule a donc été un facteur prépondérant dans le développement de la civilisation humaine telle que nous la connaissons. C’est un patrimoine oublié que nous souhaitons faire connaitre car il a été indispensable à l’essor de l’espèce humaine.

• Identifier et sauvegarder les lieux

Les membres de l’association Moleriae ont pour mission d’identifier, d’organiser des fouilles, et de participer à la sauvegarde de lieux ayant un lien avec la meule et de soutenir les membres actifs.

• Relier les différents acteurs et les faire coopérer

L’association Moleriae a pu but de mettre en relation les chercheurs, les archéologues, les anthropologues avec les communes, les départements, les régions, et les entreprises afin que tous ces acteurs de la meunerie puissent coopérer pour vulgariser le sujet, financer de la valorisation de lieux, etc.

• Solliciter l'appui d'historiens, chercheurs et archéologues

Les membres de l’association sont intéressés par le patrimoine industriel que constituent les carrières et la meunerie mais souvent ils ne sont pas scientifiques ou chercheurs. Lorsqu’ils identifient un lieu, ils ont besoin de l’appui de professionnels du sujet afin de lancer des fouilles, de préserver et valoriser les pièces qui peuvent être trouvées.

Notre mission

Éveiller la curiosité du public pour cette activité qui a permis l’essor du genre humain

En remontant le temps, l’homme a successivement utilisé les galets, la roche, le bois, le fer afin de confectionner des outils et d’améliorer les gestes du quotidien, nécessaires à sa survie. Pointes de flèches pour la chasse, faucilles pour la récolte des céréales, grattoirs et lissoirs pour le travail des peaux, haches, pierres à écraser les céréales… ces objets retrouvés à travers le monde font l’objet de fouilles, de découvertes, d’études, et d’échanges entre chercheurs qui livrent régulièrement des rapports, mais dont le grand public n’est pas forcément informé.

Du broyage des céréales pour en faire de la bouillie sur une pierre plate à l’aide d’une mollette, de la préhistoire jusqu’aux périodes les plus récentes, les chercheurs, mettent en évidence l’évolution des outils dans leur forme et également dans l’évolution des choix de la qualité de la pierre qui les constitue afin de produire des produits alimentaires qui tendent vers une meilleure qualité.

Plusieurs disciplines – archéologie, histoire, ethnologie, géologie, muséographie – permettent de nous renseigner sur ces pratiques fondamentales qui ont permis d’arriver au pain de nos tartines dont le principal ingrédient est produit par ce que nous appelons aujourd’hui un moulin.

Moleriae en quelques chiffres

28

sites référencés en France

19

années de coopération

10

participations à des collocques et séminaires

40

adhérents

6

voyages d’études

20

parutions dans la presse

Notre histoire

En 2000, Mouette Barboff, ethnologue à la Maison des Sciences de l’Homme et présidente de l’association «L’Europe, civilisation du pain» sollicite la ville de La Ferté-sous-Jouarre pour organiser un colloque international sur la pierre meulière.

En mai 2002 au cours de ce colloque international, historiens, ethnologues, spécialistes des traditions populaires ont témoigné de leur connaissance du monde de l’industrie meulière.

Tout un pan de l’histoire économique et quotidienne non seulement de la France, mais encore d’autres pays tels que l’Italie, la Grèce, le Maroc, le Mexique, les États-Unis, l’Espagne… est alors évoqué et fait sortir de l’oubli une des industries les plus anciennes de l’humanité.

En 2006, pour faire suite à la dynamique du colloques, Marie Richard, alors maire de La Ferté-sous-Jouarre et vice-présidente de la région Île-de-France, propose de créer une association européenne des villes meulières. L’association MOLERIAE voit le jour.

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